2012-06-14

Lance Armstrong, 47ème épisode

Cette fois (après Novitsky en janvier qui enquêtait sur l'utilisation de fonds fédéraux pour fraude (dans le temps de US Postal, commanditée par la poste américaine, organisme gouvernemental), enquête qui a d'ailleurs disculpé Armstrong, c'est la USADA (agence antidopage américaine) qui est sur son cas. En fait, pas juste le sien. Celui d'un entourage assez élargi comprenant entre autres son ancien boss Bruyneel (toujours actif dans le cyclisme), le sulfureux médecin Ferrari, et plusieurs autres.

Alors, coupable ou pas?

De un, ces années-là étaient les pires du vélo. Beaucoup, beaucoup de dopage; c'était la norme, c'était culturel. S'il a pris de la dope, est-il plus ou moins coupable qu'un autre? Boaf, comme il était le coureur phare de la discipline, j'imagine que ça a un plus gros choc, mais sinon... Je crois que maintenant le cyclisme n'est pas 100% propre, mais qu'il l'est beaucoup plus qu'avant. Juste à voir comment la game a changé en haute montagne...

De deux, l'argument du "athlète le plus testé de l'histoire, jamais pris donc propre", ça ne tient pas la route, car on sait que les tests de l'époque n'étaient pas capables de dépister comme les tests modernes. Je peux bien faire passer un million de tests a quelqu'un, si mon test n'est pas apte à détecter tel ou tel produit, ça n'avance pas à grand chose.

De trois, l'argument du "perte de poids après le cancer change la morphologie". Je n'ai pas les chiffres de poids avant/après, et je serais curieux de les voir. Il me semble avoir déjà vu des chiffres et il me semble qu'à la surprise générale, la perte de poids n'était pas réellement significative, mais là je m'aventure dans des souvenirs qui sont flous alors peut-être que j'invente de quoi aussi. Chose certaine, avant son cancer, il ne passait pas la haute montagne. Après, il la dominait. Est-ce qu'une simple perte de poids a pu le transformer à ce point?

J'espère juste que l'enquête se rendra au fond des choses et permettra de faire le ménage dans ce que plusieurs appellent "the bad old days"... car il reste encore trop d'intervenants de cette malheureuse époque dans le cyclisme.

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